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【新视线教育】


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南京新视线教育信息咨询有限公司是经国家工商总局、国家教育部、国家公安部批准成立的唯一一家集语言培训、翻译服务、文化产业与艺术产业于一体的民营教育单位,并与香港**方机构——香港外语教育协会联合办学。总部设在北京,分设董事会、监事会、总校办,下设语言事业部、文化事业部和艺术事业部。

其中语言事业部负责小语种培训以及游学咨询等资源整合项目的运营;文化事业部又下设国学、活动和文学中心,分别负责国学、拓训、旅游、冬夏令营、影视及舞台艺术剧本创作等资源整合项目的运营;艺术事业部又下设书画和展赛中心,分别负责书法、美术培训、书画展、舞台艺术策划等资源整合项目的运营。

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集团组织机构健全、精练、高效,自2007年成立以来,在“专注、专业、创新、创业、共赢”的核心价值观上,赢得了业界的尊重,取得了经济和社会效益的双突破。“南京新视线教育”已经成为中国颇具实力的“一站式”小语种培训专家、“一站式”文化服务专家和“一站式”艺术服务专家。

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【小语种现状】


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如今几乎所有大学毕业生的就业形势都不容乐观,可小语种专业学生就业却是一枝独秀,就业率达到近百分之百。这种就业竞争力很快就带动了培训市场,小语种学习的不断升温使得社会培训机构纷纷推出小语种培训课程,每年参加培训的学生人数呈直线上升趋势,这一现象不仅在上海市场,在长三角很多经贸发达的城市中尤为突出。

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法语TCF/E-TEF考级班

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开班日期:随到随学

总 课 时 : 90课时

课程班型:VIP一对四小班授课

上课时间:全日制(周一到周五半天)周末班(周六日/半天)晚班(周一-周日晚),还可以依据学员不同情况,特殊安排!

适学对象:法语零基础的学员或搁置已久的学员,适合留学、移民、国外工作、考级类学员。

课程内容:依据法语听力,口语,阅读,写作,单独授课。针对性授课,从而提高学员的听说读写综合能力。帮助学员建立扎实的语音、语法、词汇基础,同时掌握TCF/TEF考试的各项应试技巧,让学员清晰考试技巧以及答题思路,有效提高临场应试水平,顺利**TCF/E-TEF考试。TEF/TCF高分梦想,我们提供保分承诺,口语面签,全程辅导。

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法语法语格林童话:Unœil, Deuxyeux, Troisyeux
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Il était une fois une femme qui avait trois filles. L’aînée sappelait Unœil parce quelle navait quun œil unique au milieu du front, et la seconde sappelait Deuxyeux parce qu’elle avait ses deux yeux comme tout le monde, tandis que cadette se nommait Troisyeux parce quelle avait trois yeux, ayant elle aussi un oeil au milieu du front, telle sa aînée. Mais comme Deuxyeux nétait pas faite autrement que les autres gens, ni ses sœurs ni sa mère ne pouvaient la souffrir. « Toi, avec tes deux yeux, lui disaient­-elles, tu ressembles à tout le monde et tu nes pas des nôtres! » Elles ne faisaient que de la malmener et maltraiter, la bousculaient et la chassaient toujours dans les coins, ne lui laissaient que de vieilles frusques pour shabiller, ne lui donnaient que leurs restes à manger, et encore juste de quoi ne pas mourir de faim. Bref, cétait leur souffre-douleur.

Or, il advint quun jour, comme Deuxyeux sen était allée garder la chèvre dans les prés, la faim dont elle souffrait la fit pleurer, parce quune fois de plus ses deux sœurs ne lui avaient donné que trop peu. Assise dans lherbe, la pauvre pleura et pleura tellement quelle avait deux petits ruisseaux qui lui coulaient sur les joues. Mais quand elle leva les yeux pour implorer le ciel dans sa détresse, elle vit devant elle une dame qui lui demanda :

- Deuxyeux, pourquoi pleures-tu ?

- Comment pourrais-je ne pas pleurer ? lui répondit Deuxyeux. Sous prétexte que j’ai deux yeux comme tout le monde, mes deux sœurs et ma mère ne peuvent pas me souffrir et me font toutes les misères ; elles me chassent de partout, m’habillent de loques et ne me donnent pas assez à manger : je n’ai jamais que leurs restes, et aujourd’hui il y avait si peu que la faim me tenaille sans cesse.

- Allons, sèche tes larmes, Deuxyeux ! lui dit la fée, et écoute moi-bien. Tu ne connaîtras plus jamais la faim. Tu n’as qu’à dire :

Méhéhé la Biquette,

Petite table prête !

et tu auras devant toi la table mise proprement, avec la nappe blanche et le couvert, et les plats finement servis, dont tu pourras manger autant que ton envie. Et après, lorsque tu te seras bien régalée et que tu nen auras plus besoin, tu diras :

Méhéhé la Biquette,

Petite table arrête!

et aussitôt elle aura disparu sous tes yeux.

Ces paroles dites, la fée était partie. Alors Deuxyeux se dit quelle allait essayer tout de suite si cétait bien vrai, puisquelle avait si grand­faim

Méhéhé la Biquette,

Petite table prête!

Mais oui, presque en même temps que les paroles, la petite table se trouvait là avec sa nappe blanche, lassiette, le couteau, la fourchette et une cuillère dargent ; et les plats succulents et fumants attendaient devant elle et sentaient bon : on eût dit quils arrivaient tout droit de la cuisine. « Mon Dieu, soyez notre hôte en tous les temps! Amen. »Telle était la prière que Deuxyeux sétait empressée de dire, parce que cétait la plus courte quelle savait. Puis elle se servit et se régala de tout son cœur. Après, quand elle eut bien mangé de tout et se sentit complètement satisfaite, elle dit ce que la fée lui avait enseigné :

Méhéhé la Biquette,

Petite table arrête !

La table, avec tout ce quil y avait dessus, sévanouit et disparut à linstant même. « Le service est fameux! » se dit Deuxyeux, tout heureuse et rassérénée. Et le soir, quand elle rentra avec la chèvre et trouva son écuelle de terre avec les restes que lui avaient laissés ses sœurs, elle ny toucha point, pas plus quelle ne toucha aux rares bribes qui lui étaient destinées, le lendemain, quand elle repartit avec la chèvre. Une fois, deux fois, cela passa, et les sœurs ne sen aperçurent même pas. Mais comme la chose se répétait sans cesse, elles sen firent la remarque: « II y a quelque chose de louche là-dessous: Deuxyeux ne touche plus à rien, alors quelle a toujours dévoré ce quon lui laissait jusquà maintenant. Elle doit avoir trouvé quelque chose... » Et pour mettre le doigt dessus et découvrir la vérité, Unœil, la sœur aînée, décida de laccompagner le lendemain, quand elle irait garder la chèvre, afin de voir si quelquun lui donnait à manger ou à boire.

- Je vais avec toi aujourdhui, Deuxyeux ! lui dit Unœil au moment quelle allait partir. Il faut que je voie si tu gardes convenablement notre chèvre et si tu la mènes vraiment aux meilleurs endroits.

Deuxyeux, qui ne fut pas dupe et se douta bien de ses vraies raisons, mena la chèvre dans lherbe haute, mais beaucoup plus loin quoù elle allait dhabitude. Arrivée là, elle appela sa sœur et lui dit :

- Viens, Unœil, nous allons nous asseoir ensemble et je vais te chanter quelque chose.

Fatiguée par cette longue promenade et par la chaleur dun soleil dont elle navait pas non plus lhabitude, laînée somnolait à demi, tandis que Deuxyeux lui chantait sans cesse sur le même air :

Unœil, ma sœur, ne dors-tu pas?

Unœil, ma sœur, dors-tu déjà?

Finalement, Unœil ferma son oeil unique et sendormit vraiment. Dès que Deuxyeux en fut bien sûre et la vit endormie assez profondément pour ne pouvoir pas la surprendre, elle se hâta de dire sa petite chanson :

Méhéhé la Biquette,

Petite table prête !

Pour s’asseoir bien vite à sa petite table, manger et boire son avant que de chanter de nouveau :

Méhéhé la Biquette,

Petite table arrête !

Après que tout eut disparu, Deuxyeux réveilla sa sœur et dit: « Unœil, au lieu de garder, voilà que tu tendors; et pendant ce temps, la chèvre pouvait courir nimporte où! Viens, nous allons rentrer. » Lorsquelles furent revenues à la maison, Deuxyeux ne toucha pas aux malheureux petits morceaux quon avait mis dans son écuelle, mais Unœil fut bien incapable de dire à sa mère pourquoi elle ne mangeait pas.

« Je me suis endormie là-bas! » avoua-t-elle pour sen excuser.

Le lendemain, la mère dit à Troisyeux : « Cest toi qui iras aujourdhui avec elle; mais fais attention et surveille-la bien, car si Deuxyeux mange là-bas, ou si quelquun lui apporte à manger et boire, cela doit se faire en cachette. » Alors Troisyeux alla rejoindre Deuxyeux et lui dit quelle voulait venir avec elle garder la chèvre et voir si elle le faisait bien. Deuxyeux ne fut pas dupe et comprit parfaitement ce quelle avait dans l’idée; aussi mena-t-elle la chèvre assez loin dans les hautes herbes, puis elle invita sa sœur à sasseoir à côté delle en lui proposant de chanter un peu pour la distraire. Troisyeux sétendit dans lherbe, déjà fatiguée par le long chemin et un peu étourdie par la chaleur du soleil; alors Deuxyeux reprit à son intention sa petite chanson de la veille. Mais par inattention, elle commença comme la veille et chanta sans sen apercevoir

Unœil, ma sœur, ne dors-tu pas?

avant de reprendre correctement :

Troisyeux, ma sœur, dors-tu déjà ?

Et quand la petite berceuse accomplit son oeuvre, Troisyeux sendormit en effet, mais seulement avec ses deux yeux son troisième œil, lui, ne sétait pas endormi, ayant échappé au charme; et si elle le ferma, ce fut par ruse et seulement pour pouvoir guetter sous ses cils et surprendre tout ce quil y aurait à surprendre. Aussi lorsque Deuxyeux, la croyant profondément endormie après sa petite chanson, mangea et but son content, puis chanta lautre petite chanson, le troisième œil de Troisyeux vit-il tout! Deuxyeux vint alors réveiller sa sœur et lui dit, comme à lautre: « Tu dormais, Troisyeux. Tu ne vaux rien pour garder. Viens, nous rentrons à présent. » Et elles rentrèrent; mais quand elles furent à la maison. Deuxyeux ne toucha pas à ce quon avait mis dans son écuelle et Troisyeux dit à leur mère :

- Je sais à présent pourquoi cette orgueilleuse ne veut rien de ce quon lui donne. Une fois là-bas, elle dit à la chèvre :

Méhéhé la Biquette,

Petite table prête!

et elle a devant elle une petite table couverte des meilleurs plats, bien meilleurs que ceux que nous mangeons, nous! Son repas terminé, elle dit encore :

Méhéhé la Biquette,

Petite table arrête !

Et alors tout sen va. Jai tout vu clairement et nettement, parce quavec une petite chanson elle mavait endormi deux yeux, mais le troisième était resté ouvert.

Cétait plus quil nen fallait pour exciter la jalousie furieuse de la mère.

- Mademoiselle a des prétentions, hein ? sécria-t-elle en sen prenant à Deuxyeux. Mademoiselle veut jouir dune meilleure existence que la nôtre, hein ? Eh bien ! cest un plaisir dont tu vas te priver !

Empoignant un couteau, elle courut à la chèvre et lui enfonça le couteau dans le cœur. En voyant sa chèvre morte, Deuxyeux se précipita hors de la maison et sen alla pleurer amèrement, assise dans lherbe du premier pré. Soudain, la fée se trouva de nouveau devant elle et lui demanda :

- Pourquoi pleures-tu, Deuxyeux ?

- Comment pourrais-je ne pas pleurer ? répondit Deuxyeux. La chèvre qui dressait si joliment la petite table pour moi quand je lui chantais votre petite chanson, hélas! elle est morte à présent et cest ma mère qui la égorgée! La faim et les misères sont revenues pour moi...

- Écoute-moi bien, Deuxyeux, je vais te donner le bon conseil, lui dit la bonne fée: tu demanderas à tes deux sœurs qu’elles te laissent les boyaux de ta chèvre, et tu les enfouiras sous terre devant la porte de la maison. Avec cela, ton bonheur est assuré.

Ces paroles dites, la fée avait disparu, et Deuxyeux revint à la maison pour demander à ses sœurs : « Mes chères sœurs, s’il vous plaît, laissez-moi avoir quelque chose de ma pauvre chèvre : je ne demande rien de bon, seulement les boyaux! » cette modeste requête les fit éclater de rire, et elles lui répondirent : « Si cest ton seul désir, cela peut se faire! » Deuxyeux prit les boyaux, quelle enterra en cachette, le soir venu, sans faire de bruit, devant la porte de la maison. Ainsi, elle avait fait comme le lui avait dit la fée.

Le lendemain matin, la maisonnée se réveilla et se leva en même temps, et quand elles allèrent à la porte, quelle ne fut pas leur surprise dy voir un arbre merveilleux qui avait poussé là : un arbre dune splendeur et dune magnificence sans égales dans le monde entier, car il avait un feuillage dargent et portait des fruits dor! Comment cet arbre avait pu venir là en une nuit ? Ni la mère ni les sœurs nen eurent la moindre idée; mais Deuxyeux, elle, le savait très bien, parce que larbre avait poussé à lendroit même où elle avait enterré les boyaux de la chèvre.

- Monte sur larbre, mon enfant, dit la mère à Unœil, et cueille-nous quelques-uns de ces fruits merveilleux.

Unœil monta dans larbre, mais quand elle avança la main pour attraper un fruit dor, la branche sécarta brusques Elle eut beau recommencer autant de fois quelle voulut ce fut à chaque fois la même chose, et il lui fut impossible de toucher à un seul des beaux fruits dor.

- Vas-y, toi, Troisyeux, commanda la mère. Tu pourras mieux te débrouiller avec tes trois yeux que ta sœur avec son œil unique.

Unœil se laissa glisser au bas de larbre et Troisyeux y grimpa prestement; mais elle put bien sy prendre comme elle voulut et regarder partout à la fois avec ses trois yeux, elle n’eut pas plus de succès que son autre sœur : les fruits d’or se tenaient toujours hors de sa portée. La mère, impatientée, y monta à son tour; mais pas plus que ses filles elle ne put attraper un seul fruit dor, et sa main se refermait toujours sur du vent !

- Si je montais, dit Deuxyeux, peut-être réussirais-je mieux...

- Toi! se moquèrent les sœurs. A quoi peux-tu bien arriver avec tes deux yeux ?

Elle grimpa néanmoins dans larbre, et voici que les fruits dor, au lieu de fuir devant ses mains, venaient d’eux-mêmes sy placer et se laissaient cueillir lun après l’autre. Elle en avait le tablier plein quand elle redescendit de larbre, et sa mère les lui prit. Jalouses toutes trois quelle pût cueillir les fruits précieux alors quelles ne lavaient pas pu, elles ne furent que plus méchantes avec elle, au lieu de lui en être reconnaissantes, et la traitèrent dautant plus durement.

Un jour, comme elles se trouvaient ensemble au pied de larbre merveilleux, arriva un jeune seigneur à cheval. « Vite, Deuxyeux, cache-toi pour ne pas nous faire honte! Lui crièrent ses deux sœurs en la fourrant précipitamment sous un tonneau vide qui se trouvait là, et, avec elle, les pommes d’or quelle venait de cueillir. Le jeune seigneur avait belle allure, comme elles purent le voir quand il fut tout près, et il s’arrêta pour admirer ce merveilleux arbre dargent et d’or.

- A qui ce bel arbre appartient-il ? demanda le jeune seigneur aux deux sœurs. Si lon men donnait une branche, on pourrait me demander ce quon voudrait.

Unœil et Troisyeux répondirent ensemble que larbre était à elles, sélançant déjà pour en casser un rameau. Mais quelque peine quelles y prissent, elles nen furent capables ni lune ni lautre: les branches, comme les fruits, se tenaient tout à coup à lécart de leurs mains.

- Il est vraiment étonnant que larbre vous appartienne, dit le jeune cavalier, si vous navez pas le pouvoir den couper un simple petit rameau!

Les deux sœurs soutinrent néanmoins que larbre était bel et bien leur propriété; mais tandis quelles parlaient de la sorte, Deuxyeux poussa du pied, sous son tonneau, quelques pommes dor et les envoya rouler jusquaux pieds du beau cavalier, parce que le mensonge de ses sœurs lavait indignée. Voyant les fruits dor devant lui, le jeune seigneur sétonna et demanda doù ils venaient. Alors Unœil et Troisyeux avouèrent quelles avaient une autre sœur, qui ne devait pas se montrer parce quelle navait que deux yeux comme le commun des gens. Le jeune seigneur voulut pourtant la voir, il lexigeait, cétait son grand désir, et il lappela lui-même en criant :

- Deuxyeux ! Viens! Sors de là!

Le plus naturellement du monde, Deuxyeux se glissa hors du tonneau pour sapprocher, et le beau cavalier sémerveilla de sa grande beauté.

- Toi, Deuxyeux, lui dit-il, tu peux sûrement me cueillir une branche de larbre!

- Mais oui, répondit Deuxyeux, je le peux bien, puisque cet arbre mappartient.

Grimpant à larbre, elle en cassa une merveilleuse branche avec ses feuilles dargent et ses fruits dor, quelle tendit au beau cavalier.

- Que veux-tu que je te donne en échange, Deuxyeux ? demanda le cavalier

- Ah! répondit Deuxyeux, moi qui nai que misère, chagrin et douleur, qui ne connais que faim et soif de la pointe de laube jusquau bout du soir, si vous vouliez memmener avec vous, ce serait ma délivrance et jen serais heureuse!

Le jeune seigneur la prit en croupe et galopa jusquau château de son père, où elle eut une garde-robe magnifique et table selon son cœur. Épris delle comme il létait, le beau seigneur fit bénir leur union, et leurs noces furent célébrées en grande joie.

Après le départ de Deuxyeux avec le beau seigneur à cheval, les deux sœurs lui envièrent furieusement son bonheur tout en se cherchant des consolations. « Au moins, se dirent-elles il nous reste larbre merveilleux! Et même si nous ne pouvons pas y cueillir de fruits dor, tout le monde sera attiré par sa splendeur et viendra à nous, sarrêtant là pour ladmirer et nous complimenter. Qui sait jusquoù peut aller notre chance ? »

Cétait peut­-être ce quelles croyaient, mais le lendemain quand elles se levèrent, larbre avait disparu, emportant avec lui leurs belles espérances. Par contre, en se mettant à la fenêtre de sa jolie chambrette, Deuxyeux le vit qui était là : il lavait donc suivie, et elle en fut heureuse infiniment.

Mariée et heureuse, elle vécut de longues années de joie et de plaisir. Mais un jour, il y eut deux pauvresses qui frappèrent à la porte du château et qui mendièrent une aumône ; et voilà que Deuxyeux, en les regardant de plus près, reconnut Unœil et Troisyeux, ses deux sœurs, devenues si misérables qu’elles allaient de porte en porte mendier leur pain. Deuxyeux les reçut avec cœur et les garda près delle, les traitant avec une telle générosité et une telle affection, quelles eurent toute deux un sincère remords et se repentirent profondément du mal quelles avaient pu faire à leur sœur dans sa jeunesse.

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